Il
faut l'avouer, ça démarre mal : level-design paresseux (une
ligne droite vers la sortie) et jouabilité basique, puisqu'il faut
juste marteler un bouton.
A
l'issue de ce niveau d’entraînement, le joueur arrive cependant à
son premier CheckPoint.
Et
là, c'est la déconfiture : la jouabilité est vraiment pourrie
vu que le personnage n'a aucun mouvement à sa disposition et que les
ennemis pullulent à l'écran.
Pour
progresser à travers les niveaux, le joueur n'a pas d'autre choix
que de s'appuyer sur le Mommy.
Cependant,
le Mommy n'est pas disponible dans les niveaux bonus « HELL
SCHOOL » ce qui rend la tâche difficile pour le joueur.
Vous
pourrez cependant parfois compter sur l'appui du « Player 2 »
pour terminer vivant ces niveaux.
Puis,
le scénario du jeu s'épaissit un peu en introduisant un méchant,
l'infâme Zgeg, qui transforme notre héros en monstre.
Commence
alors une partie « action/aventure » palpitante :
« The Legend of Micka » où notre héros doit partir en
quête. Chose rendue difficile par la présence des Nevross et des
Zobs volants sur la carte du monde. N'oubliez pas de ramasser les
Power-up « Roaccutane » laissés à votre disposition !
Mais
le héros finit par affronter et triompher de l'infâme Zgeg.
Le
héros retrouve un visage humain et le joueur découvre avec surprise
que Zgeg était en fait un gentil.
Le
jeu passe alors à une phase de « Shoot'em Up » (ou « jeu
de tir ») où, équipé du fidèle Zgeg, le joueur tire sur
tout ce qui bouge. Bon, on comprend pas vraiment pourquoi il faut
tirer sur tout, mais c'est très fun ! Le joueur finit par
découvrir et délivrer Bébé d'Amour l'Enchanteur.
Dans
une partie RPG (jeu de rôle) délicieuse, au scénario naïf mais
accrocheur, le joueur dirige notre héros aux côtés de Bébé
d'Amour l'Enchanteur. A eux d'eux, ils ne font plus qu'une bouchée
des méchants.
Sans
mal, ils parviennent jusqu'au boss, Gossbo le maléfique. On note
quand même la qualité du graphisme. Ce boss à l'air sacrément
balèze, mais le joueur n'a pas peur !
Grave
erreur ! Car tout bon RPG se doit d'avoir un twist que le joueur
n'a pas vu venir ! Bébé d'Amour l'Enchanteur se range en fait
du côté de Gossbo le maléfique et le joueur ne peut que s'incliner
face au challenge démesuré.
Le
jeu redevient alors nul vu qu'il n'y a plus aucune action disponible
pour le personnage principal. On s'ennuie ferme !
Ça
s'améliore légèrement avec un jeu d'aventure graphique et textuel,
archaïque et austère, pas bien palpitant et très répétitif.
Il
est heureusement entrecoupé de « mini jeux » débiles
mais rigolos.
Bon,
on se lasse vite des mini jeux débiles, donc les concepteurs
décident alors de ressortir les vieilles recettes du succès avec
« The Legend of Micka II » où le héros (fatigué)
repart en quête. Les « Roacutanes » ont été remplacés
par des « Effexors » avec un bon effet de boost de stat'.
Le
joueur pense alors pouvoir utiliser le Mommy comme au bon vieux
temps...mais le game-design a été visiblement revu et l'effet n'est
pas celui escompté.
Les
concepteurs ont commis une autre erreur : le but de la quête
est très vague et le joueur se retrouve souvent perdu, à errer sur
la carte du monde sans but ni indications.
C'est
presque par hasard finalement que le joueur tombe sur une méga-item
top secrète.
Avec
surprise, le joueur découvre que ce qu'il pensait être un jeu solo
est en fait un giga MMORPG (jeu de rôle en ligne massivement
multijoueur) où tout le monde est dans la merde.
« Grâce »
à l'item top-secrète...le jeu redevient alors très chiant. Mais il
est noté dans la soluce que c'est le seul moyen pour débloquer le
« True Ending » (« vraie fin ») et vraiment
finir le jeu.
Souvent,
les joueurs impatients ne peuvent s'empêcher de relancer des
mini-jeux débiles...
...et
du coup, leur personnage ne monte pas de niveau et se retrouve bien
incapable de battre l'ultime Boss de fin (qui est, avouons-le, un peu
abusé quand même!)
Et
évidemment, c'est le :
.
.
.
Bon,
d'après certains, le jeu à des « continue » illimités.